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Interview de Anne-Cécile Poilvert – Rise Up

photo de Anne-Cécile Poilvert

Rise Up, une plateforme LMS-LXP sur-mesure qui prend en compte l’ADN de votre entreprise pour booster les compétences de vos salariés

par Anne-Cécile Poilvert, Responsable Marketing et Communication

-Présentez-nous, s’il vous plaît, Rise Up et sa caractéristique dans le Blended Learning.

Rise Up est une plateforme en ligne dédiée à l’apprentissage, qu’il soit présentiel ou digital, en passant par toutes les formes hybrides existantes. C’est qu’on appelle aujourd’hui le blended learning.
Bien sûr nous ne sommes pas les seuls à commercialiser une plateforme de formation mais nous sommes les seuls à y avoir intégré le présentiel dès le début, et à avoir fait évoluer le produit avec ses fondements : interaction sociale et suivi par le formateur notamment.
Pourquoi? Tout simplement parce que sans eux, l’engagement des apprenants n’est pas au rendez-vous.
Nos clients, au nombre de 260 aujourd’hui, sont à la fois des OF ou des entreprises qui gèrent en interne la formation de leurs collaborateurs.

-Pourquoi Rise Up est un atout important pour les DRH et leur politique de Ressources Humaines ?

Il y a en effet une accélération de l’obsolescence des compétences techniques. Dans les années 70, un savoir-faire avait une durée de vie de presque 40 ans. Aujourd’hui, une compétence technique a une durée de vie qui oscille entre 12 à 18 mois selon l’OCDE.
Les métiers changent. Nous ne sommes plus dans une logique d’emploi à vie mais d’employabilité à vie, c’est très différent.
Par ailleurs, la crise sanitaire a poussé les entreprises à réagir très vite à un paysage digital invasif. Elle a aussi mis en exergue la nécessité des organisations à accompagner leurs collaborateurs dans ces phases transitionnelles vers de nouvelles compétences.
Une stratégie de formation bien menée et qui maintient l’employabilité de ses collaborateurs permet à une entreprise de s’adapter et de rester compétitive. Par ailleurs, elle permet d’attirer et de retenir les talents.
C’est pour cela que les entreprises s’intéressent de plus en plus à l’upskilling ou au reskilling par exemple.

-Qu’est-ce que c’est?

L’upskilling, c’est former ses salariés à de nouvelles compétences. Cela permet de préserver l’emploi, d’économiser sur les coûts associés aux départs, le recrutement externe et l’intégration des nouveaux employés.
Le reskilling, c’est recruter un candidat sur un poste même s’il ne possède pas encore les aptitudes nécessaires.
Ceci est particulièrement intéressant dans le monde de la Tech, où l’obsolescence des compétences est encore plus flagrante et beaucoup plus rapide. Certaines compétences techniques sont tellement volatiles qu’elles deviennent obsolètes en moins de 3 mois.
Alors, pour gérer la formation à un tel rythme, il est nécessaire d’avoir une plateforme comme Rise Up où déployer, centraliser, suivre et évaluer les parcours de chacun en toute simplicité.

-D’après vos analyses sur le monde professionnel d’aujourd’hui, à quelle fréquence doit être considérée la formation pour les salariés d’une entreprise ?

Elle doit être continue et s’ancrer dans le quotidien de leur poste de travail : c’est le seul moyen d’instaurer une culture de la formation dans une organisation. C’est pourquoi, nous développons de nombreuses fonctionnalités et que nous développons l’UX de notre produit pour que les actions de formation viennent s’intégrer facilement dans les habitudes et l’environnement du collaborateur.
L’idée -in fine- est que lorsque qu’un collaborateur a besoin d’acquérir une compétence particulière, il ait le réflexe de se diriger sur sa plateforme de formation.

-A quoi correspond le positionnement de Rise Up sur la formation continue des salariés d’entreprises, et sa structuration ?

Rise Up développe son outil en vue de générer un maximum d’engagement par les collaborateurs en entreprise. C’est à dire qu’il faut prendre en compte plusieurs aspects : leur motivation, leur disponibilité, leurs outils et environnement de travail, la manière dont ils aiment se former, leur réel besoin en formation.
Il en ressort que les collaborateurs ont peu de temps à accorder à la formation, qu’ils ont besoin que celle-ci soit conviviale et interactive et surtout qu’elle corresponde réellement à un besoin identifié en amont.
A partir de ces éléments nous avons créé des outils dédiés :
Nous avons bâti une plateforme qui permet de gérer toutes les modalités de formations : présentiel, e-learning, classe virtuelle, réalité virtuelle, formation sur mobile afin d’adapter au mieux le format à l’objectif et la cible apprenante.
Un espace communauté pour échanger avec ses pairs, poser des questions liées à l’activité, y trouver la réponse et surtout la conserver à cet endroit.
Nous avons un catalogue où l’apprenant peut rechercher une formation par la compétence qu’il souhaite développer et qui sera personnellement évaluée par son formateur.
Puis pour faire du lien entre tout cela, une multitude d’outils dédiés à simplifier et fluidifier l’expérience de formation : interconnexion avec le calendrier professionnel, par exemple.

-Comment Rise Up a adapté son offre durant cette année 2020 -et notamment courant les deux périodes de confinement- au regard des doléances et besoins des entreprises et DRH ?

Nous avons d’abord mis à disposition notre plateforme gratuitement pendant 4 mois à toutes les entreprises qui n’étaient pas outillées au moment du premier confinement.
Puis, en termes de produit, on a complètement intégré les outils de classe virtuelle externes à la plateforme. L’apprenant y accède depuis son tableau de bord sur Rise Up et n’a pas l’impression de jongler entre plusieurs outils.
Enfin, nous avons récemment créé un nouveau service, Rise Up Content, qui est un catalogue de
formation prêtes à l’emploi – sur des compétences transversales aux métiers ou des soft skills -de plus en plus sollicités en ces temps d’adaptation forcée- et proposé gratuitement des formations dédiées au télétravail.

-Vous parlez de campus numériques personnalisés pour chaque entreprise, concrètement comment cela se présente ?

On va créer une plateforme qui s’adapte aux particularités de chaque client : environnement technique, contraintes, secteur d’activité, public apprenant.
Par exemple, si l’entreprise veut former des filiales, des partenaires ou des clients, on va structurer autour de la plateforme principale des plateformes partenaires indépendantes les unes des autres.
Autre exemple, si elle souhaite former par le mobile parce que ses collaborateurs sont mobiles dans leur quotidien, nous lui mettrons notre application mobile à disposition.
Enfin, l’application Rise Up est en marque blanche. C’est-à-dire que nos clients vont y intégrer leur charte graphique et la customiser leur espace de formation jusqu’à ce que Rise Up disparaisse complètement.

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