Le blog

Retour d’expérience par Marie de la Villèsbrunne

Bonjour Marie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

 

Bonjour ! Marie de la Villèsbrunne, je fais partie du Lab e.nov d’IFP School.

 

Dans ce Learning Lab sur les sciences de l’ingénieur dans le domaine de l’énergie, je m’occupe de la création, production et du déploiement de formations en ligne ouvertes à tous.

 

Tu es membre de l’équipe organisatrice du Learning Show, comment s’est passée ton expérience lors de cette édition 2025 ? 

 

 

A mon grand regret, je n’ai pas trop pu m’engager en amont de l’événement. Mais quand on m’a dit : « ça te dit de t’occuper du Bar à Usages ? » Ça a été d’abord : « qu’est-ce qu’ils ont encore inventé », et tout de suite après, la réponse fut : « oui bien sûr ! »
J’ai adoré m’emparer de ce nouveau format, savouré le foisonnement d’intervenants et la manière dont chacun s’en est emparé à sa façon.
Comme vous le savez, le Learning Show ouvre au public l’après-midi du premier jour, ce qui nous laisse la matinée pour installer.
On a donc reçu le mobilier du Bar à Usages, et de nombreux personnes de l’organisation et des membres de l’équipe sont passés, et ont projeté leur vision du Bar.
C’était super ! « Il faudrait proposer des cocktails », « il faudrait faire FAIRE les cocktails en 30min par l’intervenant », « Pourquoi on n’aurait pas un menu ? » « Et si on faisait consommer les gens ? » « est-ce que l’intervenant se met devant ou derrière le comptoir ? »
Je n’ai pas suivi tout le processus pour arrivé à cette proposition terminologique, mais elle suscite des projections fortes de sens dans le format, et le « storytelling », et vient rejoindre l’imaginaire « Learning Show » qui se construit d’année en année.

 

 

 

 

Peux-tu nous décrire les particularités et l’ambiance du bar à usages ? 

 

 

De pouvoir donc découvrir l’appropriation de cette nouvelle proposition du Learning Show à la fois par les intervenants et par les participants, ça a été vraiment magique. Imaginez : vous êtes dans les « dortoirs » du Couvent des Jacobins : un espace assez unique dans la partie historique, qui, le temps du Learning Show, accueille notamment la librairie. Il sert aussi de lieu de « passage » entre le Village – point de rassemblement – et les salles d’atelier – cœur d’activités de l’événement.

 

 

Ensuite, l’espace est aménagé, avec différentes assises : des tabourets hauts, des chaises, des poufs. Ce qui amène également les participants à venir s’installer pour des moments calmes, hors de l’agitation du Village. Enfin, il y a ce « comptoir » matérialisé en bois qui pose littéralement le décor. Voilà pour la mise en espace. On a donc pu être entre une dizaine et 50 personnes présentes, selon les « usages » présentés.

 

 

Côté présentation, ce fut aussi très varié : Microlearning, IA, OpenBadges, Serious Games, …
Les usages de ces solutions présentés en seulement 30min ! C’est une gageure.

 

 

Certains viennent juste transmettre, déambulant entre les poufs, le micro à la main, la présentation à l’écran, d’autres « font faire » – maitre mots des ateliers habituellement – mais en 30min ; enfin, certains sondent : Quiz, engagement, feedback collectif en un temps record.
On en ressort à chaque fois avec un goût de « trop peu » et une envie de « reviens-y », parfaite pour engager une suite hors du bar et du Learning Show.

 

 

Quelles sont les propositions que tu mettrais en avant ? 

 

 

Dur dur de choisir parmi les 14 interventions ! J’ai adoré découvrir les nouvelles fonctionnalités IA de Wooclap – qu’on utilise au quotidien dans mon établissement, et qui propose un assistant IA integré à tous les niveaux de l’expérience. Les OpenBadges – très présents dans cette édition – présentés comme une solution pratique, efficace  pour reconnaître et valoriser les compétences. Je connaissais la diversité des contextes d’usage : de la certification de parcours à la reconnaissance de soft skills. Mais proposer un OpenBadge « Learning Show », c’était vraiment une idée géniale !

 

 

Un dernier pour la route « Comment créer un Serious Game » par Suzon Beaussant. Elle a transformé ce qui peut sembler intimidant – créer un jeu pédagogique – en quelque chose de totalement accessible. En 30 minutes chrono, elle nous a fait passer de « c’est trop compliqué pour moi » à « je pourrais essayer dès la semaine prochaine ». Son énergie communicative et sa capacité à rendre concret ce qui pourrait rester théorique, c’est le Learning Show incarné en dose concentrée.
 
Quelle est ton activité dans les prochains mois ? Où peut-on éventuellement te retrouver ?

 

Au Lab e.nov d’IFP School, je continue mon aventure MOOCs, avec de nouvelles sorties dans les prochains mois, ainsi qu’un projet en cours que nous développons au Lab enov : concrétiser notre Académie de formateurs.
Je suis active sur LinkedIn où je partage régulièrement nos expérimentations pédagogiques et les coulisses de la création de formations en ligne. N’hésitez pas à me retrouver là-bas pour échanger sur l’innovation pédagogique, les MOOCs, ou simplement discuter Learning Show ! Et bien sûr, j’espère vous retrouver au Learning Show 2026 – probablement encore au Bar à usages si on me laisse réitérer l’expérience !

 

Carte blanche : que proposerais-tu comme idée pour le Learning Show 2026 ?

Si je devais rêver un peu pour 2026, j’aimerais voir le Bar à usages évoluer vers un format encore plus ancré dans le titre.

 

Pourquoi ne pas engager les intervenants à venir proposer un menu, présenter des usages « à consommer sur place » ou « à emporter », supprimer l’écran, et laisser un temps pour que les participants viennent échanger avec l’intervenant en direct au comptoir. Bref : encadrer le format, pour coller avec le terme et ainsi créer un engouement plus vif par l’aspect décalé, tout en mettant en valeur les partenaires du Laarning Show.

 

 

Pour aller plus loin : Et si on créait des « cocktails d’usages » ? Des sessions où deux intervenants se croisent pour mixer leurs pratiques en direct. Par exemple : « OpenBadges + IA générative » ou « Microlearning + Serious Game ». Quinze minutes chacun, puis 15 minutes de « mixologie » où ils créent ensemble, avec les participants, un usage inédit qui combine leurs approches.

 

 

CONCLUSION

 

 

Ce que je retiens de cette édition 2025 ? Que 30 minutes, c’est à la fois très court et largement suffisant pour créer du déclic. Que le format importe autant que le contenu. Et que l’innovation pédagogique se nourrit de ces espaces où on ose tester, où on accepte l’imperfection, où on se laisse surprendre.

 

Le Bar à usages, c’était un peu tout ça : un laboratoire vivant de pratiques pédagogiques, où intervenants et participants ont co-construit, intervention après intervention, ce que ce format pouvait devenir.

 

J’ai hâte de voir comment il évoluera en 2026. Et en attendant, je repars avec plein d’inspirations pour le Lab e.nov et l’envie de continuer à expérimenter !

 

 

Merci Marie et rendez-vous les 5 et 6 octobre prochains pour le Learning Show 2026 ! 

 

Les derniers articles

    • 30/10/25

    Retour d’expérience par Joanna Calais-Hirsch

    Lire la suite

    Les controverses et causeries du Learning Show 2025 illustrées

    Lire la suite

    MagRH spécial Learning Show !

    Lire la suite